Bangkok

Me voilà dans la capitale, moment que je redoutais après les capitales de l’Inde et du Népal qui sont totalement déjantées.

M’attendant au pire, j’ai été agréablement surpris. Ville pas trop bruyante, certes très active, mais qui reste à taille humaine.

Les transports ne sont pas excellents : une ligne de métro et un métro skyline (qui n’offre pas vraiment de belle vue sur la ville), les bus qui n’avancent pas à cause du traffic, puis tous les prix sont plutôt chers, à part le bateau qu’il faut tout de même atteindre. Du coup, mon choix : marcher, marcher et encore marcher, ce qui m’a permis de découvrir le centre de Bangkok en une journée en empruntant uniquement le bateau pour quelques stations (ce qui, si vous le faites pour la vue sur la ville, n’est pas ce qu’il y a de mieux étant donné que rien d’intéressant ne borde le fleuve).

Les gens sont très sympathiques et beaucoup sont très efféminés. Après quelques recherches, il se trouve qu’une large population de Bangkok est une fière communauté d’homosexuels ou transsexuels.

En ces temps d’instabilité politique, les artères principales en ce moment sont occupées par le mouvement anti-gouvernemental, ce que beaucoup d’habitants regrettent car une majorité soutient le gouvernement, mais les avis sont très partagés après quelques modestes sondages. Malgré les images que les journaux veulent bien nous diffuser, j’ai trouvé tout cela très calme, voire même festif : un genre de marché qui s’anime la nuit avec quelques coups de sifflets. Mais ma vision est certainement aussi fausse que celle des médias.

Le victory monument avec le sky train :